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Les cellules ganglionnaires et leurs champs récepteurs


Les champs récepteurs des cellules ganglionnaires sont :

- Circulaires
- Petits dans la région fovéale (0,5°; 125μm de diamètre), grands à la périphérie (4°; 1mm de diamètre), avec une augmentation progressive de la surface en allant du centre vers la périphérie.
- Hétérogènes : 2 zones spatialement séparées, l'une excitatrice lorsqu'elle est stimulée, l'autre inhibitrice.

Différences entre cellules ganglionnaires parvocellulaires et magnocellulaires :
- les parvocellulaires ont des champs plus petits que les magno.
- La vitesse de conduction est forte pour les magnocellulaires, faible pour les parvo.

Voici le type de résultats que l'on obtient lorsque l'on enregistre une cellule ganglionnaire magnocellulaire :


Rouge : zone "Off" qui, lorsqu'elle est stimulée inhibe la cellule.
Vert : zone "On" qui, lorsqu'elle est stimulée active la cellule.
Blanc : zone stimulée par la lumière.
Trait noir : période pendant laquelle la stimulation est présentée.
Traits verticaux : potentiels d'actions.
Résultats :
- Absence de stimulation : la cellule a une activité spontanée.
- Petit spot dans zone ON : petite activation de la cellule (augmentation temporaire de la fréquence de décharge).
- Grand spot dans zone ON : forte activation de la cellule (augmentation durable de la fréquence de décharge).
- Petit spot dans zone OFF : petite inhibition de la cellule (arrêt temporaire des potentiels d'action).
- Stimulation lumineuse en forme d'anneau recouvrant la zone OFF : forte inhibition de la cellule (arrêt durable des potentiels d'action).
- Stimulation lumineuse de la rétine à l'extérieur du champ récepteur : pas d'effet sur les potentiels d'action spontanés.


La taille des champs récepteurs est liée au nombre de cellules réceptrices auxquelles les cellules ganglionnaires sont liées. Au centre de la rétine, elles sont liées à peu de cellules réceptrices, essentiellement des cônes; à la périphérie, elles sont liées à de nombreuses cellules réceptrices, essentiellement des bâtonnets. En d'autres termes, au centre de la rétine, peu de cônes convergent vers une même cellule ganglionnaire parvocellulaire, alors qu'à la périphérie, de nombreux bâtonnets convergent vers une même cellule ganglionnaire magnocellulaire.


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14/05/2009
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